Caleb Harrison. Un prénom et un nom normaux pourtant la normalité ce n’est pas vraiment mon tuc, pas de ma famille du moins mais ça c’est une chose que je garde pour moi pour le moment, vous allez le découvrir par la suite. Sinon à part mes deux parents je n’ai rien, je veux dire pas de frère, ni de sœur, mais même mes parents, ils n’ont pas toujours été là dans mon enfance.

Tout s’est éclairé, tout s’est enchaîné, tout s’est révélé… C’était donc ça le secret que cachait ma famille ? Je n’étais pas un homme normal. Non, j’étais un Harrison. Un descendant d’une famille de chasseur qui remonte à une centaine d’année. J’ai d’abord eu peur, en même temps quand vous apprenez que les histoires que l’on vous racontez pour vous faire peur avant de dormir dans les colonies de vacances, les films de science-fiction et tout le bazar ne sont pas que des mensonges il y a de quoi trembler sous sa couette en pilou rose. Il y avait au moins un point qui m’avait rassuré, toutes ces espèces avait disparues depuis des années maintenant et personne n’avait entendu parler d’eux par la suite, mais pourquoi continuer de se battre alors ? Ce n’était pas définitivement la fin, personne n’était à l’abri d’un changement de situation soudain.

J’ai donc dû passer à mon tour à la pratique, un entraînement des plus durs avec mon père dans le but de me former, pour que je puisse moi aussi me défendre et me battre… Pourtant ce n’est pas ce que j’avais choisi mais m’a-t-on donné une fois la liberté de m’exprimer ? Non. C’était comme ça et pas autrement et j’allais devoir vivre avec.

Plus tard j’ai rencontré une femme, une charmante brune, tout s’est passé très vite, le bonheur parfait. Après un an la jeune femme est tombé enceinte, de moi évidemment, même si l’arrivé d’un enfant nous a fait peur au départ puis nous sommes vite tombé sous le charme de cet être qui n’avait pas encore pointé le bon de son nez. Mais un an après la naissance du bambin ma petite amie est décédée dans un accident alors que le bébé se trouvait avec moi, ce qui m’avait empêché de finir mal, je ne pouvais pas laisser cet enfant seul, même avec la chasse… Maintenant cela fait deux ans que je vis ainsi, mais bizarrement les choses risquent de changer.